Conférence : Commémoration du Printemps Berbère – un devoir de mémoire et de transmission

130 ans de colonialisme européen, négateur du fait berbère, combiné avec  l’idéologie nationaliste et religieuse, l’arabo-islamisme, à compter des années 1930, ont « entamé » profondément la destruction de la culture berbère, dans toutes l’Afrique du Nord et au Sahel.

La révolte des kabyles au printemps 1980, a été une étape décisive dans l’affirmation de l’identité berbère et d’un début de processus de reconnaissance.

C’est l’interdiction d’une conférence, à l’université de Tizi-Ouzou, de Mouloud Mammeri, sur la présentation d’un livre, les poèmes anciens kabyles, qu’il venait de publier aux éditons Maspero, qui a révélé pour la première fois, publiquement, le fait berbère.

L’interdiction d’une conférence sur la poésie kabyle ancienne en dit long sur le sort réservé à l’amazighité en ces années là!

Des femmes et des hommes ont mené des combats, dans des conditions extrêmement difficiles, pour rendre sa dignité à l’amazighité. Il est important de s’en rappeler pour comprendre le sens de leur engagement et le travail qu’ils nous restent à accomplir afin que la culture amazighe, dans sa diversité et sa richesse, rayonne et que s’éloignent les dangers qui la menacent.

La conférence sera animée par Djedjiga ISSAD, Présidente du Réseau Culturel Franco-Berbère,

avec

  • Dehbia ABROUS, anthropologue culturelle,
  • Bahia AMELAL, auteur,
  • Alessia COLINNELLI, doctorante à l’université d’Heidelberg,
  • Ali GUENOUN, historien,
  • Aumer U LAMARA, auteur.

Entrée libre !